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L'ÉQUIPE

ARTISTIQUE

CIE SOUVIENS-TOI

RESPONSABLE DE PROJET DAN JOST 

DISTRIBUTION
SARA - NADÈGE RENAUDIN
JAMS - DAN JOST
GRIT - PIERRE TOUVET


DIRECTION D'ACTEUR

PETER TOURNIER

 

DAN JOST
ACTEUR

« Que votre jeu nous guide en ces temps de changement

Donnez à voir la justice

Et nous la reconnaîtrons quand elle s’avancera dans la rue

à notre rencontre »

Edward Bond – Conseil aux acteurs - Poème.

dans L’Energie du sens – ouvrage dirigé par Jérôme Hankins

Editions Climats et Maison Antoine Vitez

 

 

 

 

 

 

Juillet 2008. Une suite de circonstances inattendues de la vie m’a amené, à 48 ans, à suivre un stage d’initiation chez Acting International. Ce premier contact avec le plateau pendant cinq journées intenses a décidé de toute la suite.

 

Venu pour une semaine, je passe trois années de formation professionnelle continue « théâtre » chez Acting, l’école encore dirigée par son fondateur Robert Cordier. J’y effectue avec un appétit féroce un parcours complet auprès d’enseignants chevronnés de toutes origines, maîtrisant de première main les techniques les plus variées, de la méthode Meisner à l’analyse-action de Stanislavsky, du masque neutre, du clown et du bouffon de Lecoq à la technique des actions physiques de Vassiliev, du seul en scène à la pratique des alexandrins…

 

Je participe ensuite en 2012, tout en continuant mon activité professionnelle antérieure, à divers projets dont deux m’ont marqué : Le Songe d’une Nuit d’Eté, où je suis Obéron, et La Nuit des Rois où je suis Malvolio. Deux autres projets, hélas inaboutis après de riches répétitions en 2013, que je cite malgré et pour cela, Dom Juan où j’ai travaillé Sganarelle et La Tempête où j’étais Propéro. Quelques courts métrages aussi face à la caméra, au moins pour me convaincre définitivement que c’est bien sur un plateau de théâtre que se trouve ma place...

 

En 2014, Robert Cordier crée un nouveau cours et à ses côtés, jusqu’en 2016, j’anime des ateliers hebdomadaires pour ses élèves, en complément de son propre enseignement, transmettant à mon tour.

 

En 2017, je rencontre Peter Tournier, et pendant deux ans je suis sa formation artistique interculturelle (et ô combien transformante !), m’offrant comme une page blanche à l’apprentissage de pratiques corporelles et spirituelles inspirées des arts traditionnels de la scène tant occidentaux, qu’asiatiques, orientaux ou africains, qui développent une conscience accrue de soi, des autres et du monde et une présence de pleine conscience sur le plateau.

 

Dans ce cadre, au printemps 2018, comme une suite logique et inévitable, je découvre l’œuvre d’Edward Bond à l’occasion d’un atelier de quelques jours animé par Jérôme Hankins, lui-même acteur, metteur en scène traducteur et partenaire de l’auteur. S’en suis un travail approfondi, sous la direction de Peter Tournier, des pièces comme Si ce n’est toi et Chaise dans le cadre sa formation.

 

Acting avait fait entrer dans ma vie ma relation avec le plateau avec effervescence, la rencontre avec Peter Tournier l’a faite entrer profondément dans mon corps et ma conscience, et la rencontre avec Edward Bond, au travers de Jérôme Hankins et de Peter Tournier, lui apporte un sens intime, sens pris à la fois comme perception, signification et direction.

 

Le projet de me consacrer désormais à l’œuvre et au message d’Edward Bond, au service de sa conception de l’art dramatique, se dessine en 2019. Retardé par les événements sanitaires de 2020 et 2021, il n’en mûrit que mieux. Il se réalise aujourd’hui par la création de la compagnie Souviens-toi, dont la vocation est de jouer essentiellement ses pièces, principalement pour un jeune public en milieu scolaire.

NADÈGE RENAUDIN
ACTRICE

"Le  théâtre est la maison des otages : nous y allons pour défendre

 nos vies – n’en doutez jamais

Honorez la cité qui fonde un théâtre

Sur ses scènes dites ce qu’on vous interdit de dire quand les

 temps sont obscurs ."

Edward Bond - Extrait du poème Le théâtre de la cité  

écrit pour l’inauguration du Théâtre de la Cité, Toulouse.

Dans La Trame cachée –

Traduction de Jérôme Hankins et Séverine Magois

 L’Arche Editeur

 

 

 

 

Le besoin vital de la scène et du spectacle laissé profondément vivace en moi par la pratique de la danse, enfant et adolescente, continuait de nourrir ce désir enfoui d’un espace-temps différent où vivre plus intensément et sincèrement la vie que dans une société faite de bien trop d’enclosures.

 

Il me guide à 30 ans vers l’Atelier Lila, à Nantes, que je suis assidûment de 2012 à 2015. Sous la direction de l’actrice et metteur en scène Agnès Jobert, j’y trouve mon chemin vers le théâtre.

   

C’est par le travail du rôle de Beth dans Un mensonge de l’esprit de Sam Shepard que je commence à saisir le caractère organique du jeu en scène par la contrainte physique, troublée par son pouvoir de transformation et l’interaction entre réalité et fiction.

 

En 2014, je découvre le travail choral avec Ahmed Madani au Grand T à Nantes, lors d’un stage sur la figure paternelle et je travaille aussi sur la voix et les énergies avec l’artiste Mood.

 

Je rejoins la distribution de la pièce Suicide Club, sur une idée originale d’adaptation et une mise en scène de Jonathan Pindivic, rencontré à l’Atelier Lila. Le projet est soutenu par la Compagnie François Dallet, plus ancienne compagnie de théâtre amateur nantaise.

Il est l’occasion d’une riche expérience de création enchaînant répétitions, représentations, déplacements en tournée dans l’Ouest de la France, ainsi que la participation à des festivals jusqu’à Festhéa, le festival national de théâtre amateur à Saint-Cyr-sur-Loire, où la pièce représente la région Pays-de-Loire en 2015.

 

La participation à un court-métrage d’école ainsi qu’à un projet de lecture audio avec un musicien sur des textes de Khalil Gibran et d’Abel Neves ponctuent encore mon parcours qui s’oriente ensuite vers Paris, à l’automne 2015, pour y suivre l’enseignement de Robert Cordier, fondateur et ex-directeur de l’école Acting International, traducteur et adaptateur en français de la pièce de Shepard qui m’avait tant marquée.

 

C’est cependant en 2016 par ma rencontre avec Peter Tournier, que ma recherche trouve une véritable résonance ontologique avec ses origines.

Suivre sa formation continue intensive de 2016 à 2019, faite de l’apprentissage de pratiques corporelles inspirées des arts traditionnels de la scène tant occidentaux, qu’asiatiques, orientaux ou africains, transforme en profondeur ma pratique du plateau, me permettant d’acquérir non seulement les outils et les techniques d’une présence de pleine conscience mais, au-delà même, de ne plus envisager l’art dramatique et la création qu’au travers d’une approche fondée sur une conscience accrue de soi, des autres et du monde.Les conditions étaient donc réunies, lors d’ateliers animés par Jérôme Hankins, sur l’invitation de Peter Tournier, pour qu’une rencontre intime se produise avec l’œuvre d’Edward Bond, et oriente la suite.

 

Le travail réalisé tout au long de la formation sur Le Numéro d’équilibre, Chaise et Si ce n’est toi, débouche tout naturellement aujourd’hui sur ma participation à la création de la Compagnie Souviens-toi, dont l’objectif essentiel est de diffuser la pensée et de monter et présenter les pièces d’Edward Bond, tout particulièrement à destination du jeune public cher à l’auteur.

PIERRE TOUVET
ACTEUR

«L’exactitude est la liberté : une centaine 

de milliers de murs ou toujours 

plus de néant, tes os en savent plus que ta raison »

Charles Bukowski – être là – poème

Dans Tempête pour les morts et les vivants

Editions Au Diable Vauvert

 

 

C’est en poussant les portes de l’atelier de théâtre amateur de Claude Viala, dans le 20ème arrondissement de Paris, aujourd'hui siège de l’école Aberratio Mentalis, que tout a commencé. C’était en 2003. J’ai fréquenté cet atelier pendant plus de dix ans, ayant la chance de jouer, entre autres, Puck dans Le Songe d’une nuit d’été de Shakespeare, Macky dans l’Opéra de Quat’sous de Brecht, Alban dans Nous, les héros de Lagarce, Momo dans La Cuisine de Wesker… Je deviens un temps l’assistant de Claude pour la mise en scène et la remplace occasionnellement dans ses cours.

 

En 2005, j’intègre Acting International – école alors dirigée par l’inénarrable Robert Cordier – pour trois années riches d’enseignements. J’y découvre le clown selon Lecoq, Stanislavski, Michael Chekhov, Meisner, joue dans Turandot de Carlo Gozzi mis en scène par Emile Salimov.

 

En 2009, je suis au Guichet Montparnasse pour un mois dans la création Mange-moi, de et avec Lily Guo. En 2010 je participe pendant trois mois à L’incroyable revue, un cabaret de clowns mis en scène par Claude Viala et, en juillet, je prends pour la première fois le chemin du off à Avignon, en duo avec Aurélia Kieffer, dans le huis-clos Espejo de la Compagnie des Bouches cousues.

 

Fasciné par l’œuvre de Bernard-Marie Koltès, je fonde en 2011 la Compagnie des Accès avec dix autres compères et monte Roberto Zucco, d’abord en partenariat avec la mairie de Romainville puis au Théâtre de Ménilmontant.

 

Aujourd'hui, la Compagnie des Accès présente dans les festivals sa création collective Ouiclos, sélectionnée par le jury MPAA et la FNCTA, dans le cadre du Festival Eclair’cies, pour être jouée à la MPAA Saint-Germain des Prés dans sa version courte en 2018. Le Théâtre Berthelot de Montreuil la programme aussi deux fois en 2019 et en 2021.

 

Je participe à nouveau en 2019 au Festival d’Avignon off avec la Compagnie du Velours et la comédie dramatique Raclette de Santiago Cortegoso, présentée pour la première fois en France au Théâtre du Vieux Balancier.

 

Depuis 2019, j’anime des ateliers de théâtre pour les enfants, grâce à l’association Tréteaux Amateurs de Massy qui, depuis 1996, propose à un public enfants, adolescents ou adultes des ateliers d’initiation au théâtre. 

J’avais repris, en 2017, un entraînement intensif d’un an au Studio Pygmalion et en 2021, je découvre le travail de Peter Tournier au travers de plusieurs stages intensifs.

 

Je rejoins dans le même mouvement la Compagnie Souviens-toi naissante, dont la vocation affichée est de se consacrer à l’œuvre d’Edward Bond, et notamment de jouer ses pièces en milieu scolaire à destination du jeune public, perspective qui m’enthousiasme vivement. Je découvre peu à peu l’œuvre de d’Edward Bond et ses écrits très riches portant à la fois sa vision de l’art dramatique et du monde. L’aventure commence…

PETER TOURNIER
DIRECTEUR D'ACTEUR

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« Plutôt que de trouver le sens au-dedans de lui-même,

l’acteur doit toujours raconter : pourquoi suis-je devenu acteur. »

Edward Bond – A Benjamin May – mars 1992

dans L’Energie du sens – ouvrage dirigé par Jérôme Hankins

Editions Climats et Maison Antoine Vitez

 

Mon parcours est celui d’un metteur en scène et d’un formateur passionné. En 2002, j’achève mes études théâtrales à La Sorbonne où je dédie mon master à la question de l’utilisation de la mémoire de la Shoah dans les œuvres théâtrales contemporaines. En découlent, de 2003 à 2004, mes premières mises en scène consacrées à cette question. Je monte deux monologues : l’un féminin que j’écris moi-même à partir de récits, de témoignages et d’œuvres empruntés à Primo Lévi, Charlotte Delbo ou Elie Weisel, et l’autre, En ce temps là, l’amour, le texte de Gilles Ségal.

 

Poursuivant mes recherches en tant que metteur en scène, toujours sur ce thème, je rencontre une première fois la pensée et la dramaturgie d’Edward Bond avec la pièce Auprès de la mer intérieure. Je décide d’ailleurs de la monter et elle se joue à Paris en 2005 au Théâtre du Gymnase Marie Bell.

 

Je me consacre, en parallèle à ma carrière de metteur en scène, à la mise en place de formations continues, de workshops et d’événements ayant pour essence la rencontre des cultures et de la scène vivante internationale et pluriculturelle. De cette expérience, je constitue un organisme de formation basé sur une méthode de travail où, être artiste, est avant tout une faculté de développer une sensibilité et une perception différente du monde.

 

La méthode que je développe est tirée de mon expérience et mes échanges avec des artistes pratiquant les arts traditionnels de la scène, occidentaux, asiatiques, orientaux ou africains, où la discipline artistique est intimement liée aux philosophies et aux pratiques spirituelles et corporelles qui développent chez l’artiste une perception et une conscience accrue à la fois de lui et du monde.

Elle s’inspire pour le corps et la présence de pratiques telles que les danses traditionnelles du Nô ou du Kathakali, du Butô ou du masque balinais Topeng et, pour la parole, d’arts comme celui du djelis ou du griot d’Afrique de l’ouest…

 

Tout au long de cette route originale, l’écriture et les réflexions sur l’art dramatique d’Edward Bond continuent à alimenter mon travail de formation.

J’y retrouve un rapport à l’espace, au temps, à la présence des acteurs et au langage qui crée pour moi un lien direct entre les différentes pratiques qui fondent ma méthode et la conception du jeu du dramaturge anglais. Je consacre ainsi certaines des années de formations que je dirige à un travail approfondi sur ses pièces, comme Le Numéro d’équilibre, Si ce n’est toi, Chaise ou encore Une fenêtre, pour ne citer que les plus récentes.

 

En 2017 et 2018, j’organise d’ailleurs des workshops dirigés par Jérôme Hankins, acteur, metteur en scène, traducteur et partenaire d’Edward Bond, dont la passion et la proximité avec l’auteur sont particulièrement communicatives.

 

Aujourd’hui, je reste conseiller, consultant artistique ou directeur pédagogique de plusieurs projets de mise en scènes et de projets de formations qui me permettent de diffuser et d’étendre l’interculturalité au travers de divers milieux : culturels, sociaux ou privés.

Je continue à diriger mon organisme de formation artistique sous l'intitulé de Peter Tournier | Intercultural method désormais nourri par plus de 20 ans de recherches et d’expérience.

Crédit photo : Alexia Vic

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